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Jeune
Lance Sportive Mézoise
La fondationAvant la guerre, les joutes à Mèze étaient régies par une association appelée « Olympique de Mèze » qui avait sous sa coupole de nombreuses activités dont le football et les joutes. Les invitations pour les tournois régionaux se réglaient de mairie à mairie. A la fin de la guerre, la Jeune Lance Sportive Mézoise fut fondée par quelques amis. Joseph Durand en fut le premier président. Le 2 avril 1946, la société fut déclarée à la préfecture. Henri Bénor prit la présidence et fut remplacé à cette fonction par Monsieur Lenthéric lors de son mandat de président de l’Union des Sociétés de Joutes Languedociennes. En 1956, Boniface Vélasco, après avoir occupé de nombreux postes au sein de la société prit la présidence pour ne la quitter qu’en 1997 après 41 années ! A cette date, c’est le binôme Thierry Baëza – Gérard Héral qui prend la direction de la Société. En 2000, Jean-Marc Hippolyte succède à Gérard Héral aux côtés de Thierry Baëza. |
Joseph |
Henri |
Jean |
Boniface |
Gérard |
Thierry |
Jean-Marc |
Bernard |
Yannick |
Les bureauxLors de la création la composition du bureau était la suivante : Président d’honneur : René Mauzac,
négociant en vins En 1975, le bureau était composé de : Président :
Boniface Vélasco En 2002, le bureau est le suivant : Présidents :
Thierry Baëza et Jean-Marc Hippolyte Composition du bureau en 2011 : Présidents :
Yannick Baëza et Bernard Marcou |
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Réunion de la Jeune Lance Sportive Mézoise en 1961. |
Les siègesA la création de la société, les jouteurs mézois prirent place à la Brasserie (actuel Gin-Marina) dont le patron était le jouteur sétois Jules Catanzano. Il offrit à la Jeune Lance Sportive Mézoise le Challenge Molinier-Sil, qui porte les noms de deux grands champions mézois d’avant-guerre. Plus tard, la société prit place au Café du Port tenu par Monsieur Cammas puis au Marseillais de la famille Jeanjean. La société déménagea à nouveau pour revenir sur le port au Pescadou, chez Monsieur Llopis. Ce fut ensuite le retour à l’Esplanade, tout d’abord au Café du Commerce, chez les époux Sanchez (rien à voir avec les Sanchez jouteurs) puis au Standard Bar de la Famille Touboul. Depuis la fermeture du Standard Bar, la Jeune Lance Sportive Mézoise a installé son siège au Mas de Garric. |
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Le Challenge Molinier-Sil |
Les barques
Les premières barques de la Jeune Lance Sportive Mézoise furent des mariniers, barques à fond plat que les pêcheurs utilisent pour aller à la mer. La société d’Agde fit don de ses anciennes barques qui gisaient au fond du Canal du Midi et Monsieur Savastano prit soin de les remettre en état. Ces dernières étant trop abîmées, la JLSM décida de louer les barques aux Agathois, aux Frontignanais puis à la Jeune Lance Sétoise. Frontignan fit don à son tour de ses vieilles embarcations. Devant la vétusté de celles-ci, les membres de la société prirent la décision d’acheter des chaloupe de sauvetage en bois. Par l’intermédiaire de Monsieur La Bruna, ils se rendirent à Marseille pour faire leur achat. Malgré ce, les problèmes d’entretien du bois réapparurent et en 1969, un groupe de dirigeant de la Jeune Lance Sportive Mézoise prit à nouveau la direction de Marseille. Cette fois, ce sont des barques en fer qui furent achetées pour la somme de 600 francs. Après restauration, elle furent peintes par Monsieur Raphaël Bessou. En 1974 et 1975, la Jeune Lance Sportive Mézoise loua les barques de la Jeune Lance Sétoise. En 1976, la société décida de faire fabriquer les barques de joutes aux frères Lunadier. Les Frères Lunadier, après avoir sorti de leur atelier les barques de Frontignan, sortirent celles de la Jeune Lance Sportive Mézoise. Devant le succès de ces embarcations en plastique, de nombreuses villes et sociétés prirent commande : Palavas, Balaruc, Béziers, Avenir des Jouteurs Sétois et Nouvelle Lance Mézoise. Ces nouvelles barques furent peintes par Monsieur Gérard Pariel et Monsieur Corporon. La peinture fut offerte par les conchyliculteurs mézois et la cave coopérative de Mèze. En contre-partie, la JLSM fit inscrire sur ses tintaines « Mèze, ses vins, ses fruits de mer ». Baptisées par le père Philippe, elles prirent les prénom de « Véronique », fille de Monsieur Alcouffe, directeur de la MFA, et de « Mathilde », fille de Georges Jean, Maire de Mèze. Ces barques sont une réussite car elles ont encore une longue espérance de vie et ont nécessité peu de réparations. Des réparations effectuées par Robert Lunadier, serviteur des joutes depuis 1969 et par Thierry Salacroup, jouteur-bricoleur. Quant à la partie peinture, elle était assurée par les établissements Soulier. |
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Momond et Robert Lunadier. |
Quelques anecdotes vraies ou fausses
Lorsque les barques de la JLSM furent achetées et transportées depuis Marseille, un clandestin aurait fait le voyage caché dans ces dernières. Il se murmure dans notre localité que ce serait Antoine La Bruna. Les chaloupes en fer furent payées 600 francs. Comme à la Jeune Lance on a le sens des affaires, on vendit 360 francs de cuivre qui se trouvait dans ces embarcations ! Monsieur Royo, ferrailleur à Mèze, devant l’affaire que la société avait réalisée à Marseille, décida de faire de même. Mal lui en prit car lors du déchargement la chaloupe s’écrasa sur le quai de Mèze. La Bonne Mère n’était pas avec lui, et heureusement que « Chocolat » (Antoine La Bruna), n’était pas dans cette dernière. Marius Vidal, grand serviteur de la Jeune Lance, qui est l’arrière-grand-père de Jean-Philippe Varo (« Couscous »), avait décidé de se lancer dans la peinture. Après les talents de Raphaël Bessou et de Monsieur Corporon, il prit le pinceau lorsque les peintures des barques devinrent vieillissantes. Il se dit à l’époque que l’écusson de Mèze avec son fameux mouton avait pris un sacré coup. Certain virent un cheval à cornes, d’autres le loup de Loupian. « Couscous », ne nous peins pas les barques !!! |